Ewan McGregor


Nationalité : anglaise
Naissance : 31 mars 1971 à Crieff (Ecosse)
Métier : Acteur

Ewan McGregor grandit dans une petite ville de la campagne écossaise qu’il quitte à 16 ans, en même temps que le lycée, pour suivre des cours d’art dramatique à Londres. Après deux ou trois petits rôles pas très remarqués, il fait une percée fulgurante en 1995 grâce à Petits meurtres entre amis de Danny Boyle, dont il devient l’acteur fétiche. Il tourne donc avec lui Trainspotting, l’année suivante, gros succès pour l’acteur et pour le cinéma britannique en général. Il remporte le rôle très convoité de Obi-Wan Kenobi dans les trois nouveaux épisodes de Star Wars, et trouve le temps de tourner aux côtés de Nicole Kidman dans Moulin Rouge. Ce rôle fait varier le registre de l’acteur écossais qui prouve sa capacité à incarner tous types de personnages avec aisance et talent, y compris un talent de chanteur. Une fois n’est pas coutume, Ewan McGregor est étrangement absent des magazines people, et n’étale pas ou peu sa vie privée. Il est marié depuis 1995 à la même femme, une Française, avec qui il vit à Londres. Il a monté une société de production avec, entre autres, son ami Jude Law ; tous deux ne sont pas totalement étrangers au regain de dynamisme du cinéma britannique.

Josh Hartnett


Vrai nom : Joshua Daniel Hartnett
Nationalité : américaine
Naissance : 21 juillet 1978 à San Francisco
Métier : Acteur

Josh Hartnett passe son enfance et son adolescence à Saint Paul dans le Minnesota. Il se passionne très vite pour la comédie et joue dans différentes petites pièces en amateur avant de partir s'inscrire au Conservatory of Theatre Arts & Film à Purchase, dans l'état de New York. Il quitte rapidement l'école et la côte Est pour Los Angeles dans l'espoir de trouver du travail comme acteur. Il débute à la télévision dans la série qui ne connaîtra qu'une saison, Cracker (1997), puis obtient très vite son premier rôle au cinéma dans Halloween, 20 ans après (Steve Miner, 1998), énième itération bâclée de la série initiée par John Carpenter. Malgré la médiocrité du film, son look de teenager à la cool et de beau gosse au physique intelligent lui permet de devenir la star de The Faculty (1998), mix up entre le teen movie et le faux remake de Body Snatcher de Don Siegel, piloté par un Robert Rodriguez en pleine forme qu'il retrouvera plus tard pour Sin City (2005). 1998 toujours, Josh se fait remarquer dans le premier film de Sofia Coppola, Virgin suicides, où il interprète un playboy de highschool sensible et bien éloigné des archétypes. Suivra une petite période de flottement, quelques courts-métrages, une comédie romantique, Blow Dry (Paddy Breathnach, 2001), une comédie ratée avec des stars, Town & Country (Peter Chelsom, Id), où il côtoie Warren Beatty, Diane Keaton, Andy MacDowell ; puis il se fait remarquer chez Michael Bay dans Pearl Harbor (Id), et surtout chez Ridley Scott dans La Chute du Faucon Noir .
Athlétique sans être contraint par les limites des acteurs sportifs, son assurance physique ajoute à son charme un certain dynamisme. Sa beauté sereine et faussement juvénile n'est pas conventionnelle mais classique dans le sens le plus noble du terme. Surtout, il a cette capacité à faire naître sur son visage doux et inoffensif les stigmates de l'inquiétude la plus profonde, du doute, des tourments intérieurs qu'il a toujours la discrétion et la pudeur d'interpréter avec ce sang froid qui fait la marque des plus grands acteurs ayant échappé à l'Actor Studio. Talentueux, Josh Hartnett devient rapidement couru par Hollywood. L'acteur s'essaie alors à divers genres : la comédie romantique à concept un peu débile, 40 jours et 40 nuits (Michael Lehmann, 2002) ; le thriller comique pour sidekick à papa, Hollywood Homicide (Ron Shelton, 2003), avec un Harrison Ford blasé ; le drame passionnel en romantique tourmenté dans Rencontre à Wicker Park (Paul McGuigan, 2005), remake foireux du déjà foiré L'appartement. Malheureusement, malgré son indéniable allure et sa présence inoubliable, ces films sont des échecs artistiques. En 2005, pas vraiment mieux, il tourne dans Mozart and the Whale (Petter Naess), une comédie romantique inédite. Il enchaîne sur le sympathique mais instantanément has been Slevin (Paul McGuigan, 2006), puis Brian De Palma en fait le héros de son adaptation de James Ellroy, Le Dahlia Noir (Id). Beau personnage, belle présence, mais peu appréciés par le public et la critique qui dira que l'acteur n'est pas à sa place.

Une carrière internationale
En 2007 Josh rejoint Samuel L. Jackson pour Resurrecting the Champ (Rod Lurie), où il interprète un journaliste sportif aidant un sans abri parce qu'il croit avoir reconnu en lui un ancien champion de boxe. Une belle performance pour les deux comédiens mais malheureusement inédite en France. La même année, grâce au réalisateur du film d'horreur culte Hard Candy, il joue le jeune sheriff d'une petite ville d'Alaska faisant face à une attaque de vampires dans 30 jours de nuit (David Slade). Il est parfait dans ce faux remake de Rio Bravo adapté d'un comics : intensité du jeu tout en force et fragilité, contraste du visage calme et fatigué devant l'horreur, assurance sereine du corps conscient de ses gestes mais trahi par l'ampleur folle de la situation. Encore la marque d'un talent modeste mais certain pour la composition. Multipliant les rôles, il joue ensuite le jeune entrepreneur d'une start up tentant de sauver sa société un mois avant les attentats du 09/11 dans August (Austin Chick, 2008).

Il s'ouvre ensuite à l'international avec Je viens de la pluie (Id), du réalisateur d'origine vietnamienne et bien connu en France, Tran Anh Hung. Josh y interprète un ex flic de Los Angeles qui devenu détective privé part pour Hong Kong à la recherche du fils disparu d'un millionnaire. Il y côtoie l'acteur américain Elias Koteas, l'acteur coréen Byung-hun Lee et l'acteur japonais Takuya Kimura, vu dans 2046. International toujours, il part ensuite tourner en Roumanie Bunraku (Guy Moshe, 2009), un film d'action sur une histoire de vengeance avec Demi Moore, Ron Perlman et la pop star japonaise Gackt. Après quoi Josh s'embarque pour l'Espagne où il retrouve le réalisateur d'origine vénézuélienne Jonathan Jakubowicz dans Queen of the South (2009), aux côtés d'Eva Mendes et Ben Kingsley ; puis il revient enfin à Hollywood pour End Zone (2009), une comédie sportive signée George Ratliff, réalisateur indépendant du remarqué Joshua (2007) avec Sam Rockwell, de nouveau au casting.

Alain Chabat


Nationalité : française
Naissance : 24 novembre 1958 à Oran, Algérie
Métiers : Acteur, Humoriste, Animateur

Alain Chabat, le "Nul" très très doué a commencé à sévir sur Canal + dès la naissance de la chaîne cryptée. Après une scolarité difficile, il s'essaie dans plusieurs voies et attérit à RMC, où il est repéré par Pierre Lescure qui l'embarque pour l'aventure Canal. Avec ses trois accolytes, qui ne seront plus que deux après le décès de Bruno Carette, ils multiplient les émissions et les sketches dans le cadre de Nulle Part Ailleurs. En 1994, avec Dominique Farrugia et Chantal Lauby, ils écrivent et interprètent La Cité de la peur, la "comédie familiale de les Nuls". Le film fait un carton en termes d'entrée mais signe la fin de la collaboration des Nuls. Chabat poursuit sa route en solo et joue d'abord dans des comédies, où il peut tout de même faire montre d'un grand talent d'acteur, comme dans Gazon maudit. Puis il passe à la réalisation en 1997 avec Didier, comédie surprenante où il parvient à incarner un labrador qui se retrouve dans la peau d'un homme, face à un Jean-Pierre Bacri totalement incrédule. Contre toute attente, il est crédible, et remporte le César de la meilleure première oeuvre. Il surprend ensuite dans des rôles à contre-emploi, jouant un flic sombre dans Le Cousin, ou un garde du corps naïf et pathétique dans Le Goût des autres. Il bluffe dans tout ce qu'il entreprend, et, quand il réalise la super-production Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, il en fait l'un des plus gros succès commerciaux de l'histoire du cinéma français. Il sera dirigé par Michel Gondry aux côtés de Gael Garcia Bernal dans La Science des rêves dès le courant du mois d'août.

Cameron Diaz


Nationalité : américaine
Naissance : 30 août 1972 à San Diego, Californie
Métier : Actrice

Fille d’une mère anglo-allemande et d’un père cubano-américain, elle commence une carrière de mannequin avant de se diriger en 1994 vers le cinéma : son rôle dans The Mask, aux côtés de Jim Carrey la projette aux devants de la scène. A l’aise dans les grosses productions comme dans les films indépendants, elle se permet tous les registres, avec une préférence pour le léger et même le grivois, tout à fait à son aise dans le rôle de Fiona, la compagne de Shrek. Et c'est tout naturellement qu’elle joue dans Mary à tout prix déambulant à l’écran avec une mèche fixée par le sperme de son ami… Elle est totalement méconnaissable dans Dans la peau de John Malkovich, dans un look vieux tapis mouillé. Elle joue une jeune femme aveugle bouleversante dans Ce que je sais d’elle… d’un simple regard. Enfin, elle sait allier humour et glamour, faisant montre de ses talents sportifs dans dans Charlie et ses drôles de dames.

Salma Hayek


Nationalité : Mexicaine
Naissance : 02 septembre 1966 à Veracruz, Mexique
Métiers : Actrice, Productrice de cinéma

Salma Hayek mène depuis une dizaine d'années une double carrière, essayant de concilier son statut d'actrice sexy et ses activités de productrice dynamique. Née au Mexique, au sein d'une famille aisée aux origines espagnole et libanaise, elle part étudier à l'âge de douze ans à l'Académie du Sacré-Cœur à Grand Coteau en Louisiane. Mais cette école catholique ne convient guère à son tempérament fougueux. Lorsque les Sœurs demandent son renvoi, ses parents l'envoient vivre avec sa tante au Texas. Plus précisément à Huston, où elle restera jusqu'à ses dix-sept ans, avant de rejoindre sa terre natale et intégrer l'Université Ibéro Américaine de Mexico.
Mais l'étude des relations internationales ne la passionne qu'un temps : elle est résolue à devenir actrice. En l'espace de quatre ans, grâce à l'immense popularité des telenovelas (feuilletons quotidiens en langue espagnole et portugaise) Un Nuevo amanacer (1988) et Teresa (1989-1991), dans laquelle elle incarne le rôle-titre, son ascension va être fulgurante. Or, cette nouvelle notoriété ne semble pas entièrement satisfaire la jeune femme, bien décidée à tenter sa chance de l'autre côté du Rio Grande.

Un sauveur nommé Robert Rodriguez
En 1991, Salma s'installe donc à Los Angeles afin de suivre les cours d'art dramatique de Stella Adler. Même si elle parvient à décrocher quelques apparitions télévisuelles, notamment dans les séries Street Justice (1992) et Dream On (id), et le drame estampillé latino My Crazy Life (Ibéro Américaine Anders, 1993), ses difficultés à assimiler la langue anglaise limitent ses opportunités. En 1994, elle fait une rencontre décisive en la personne de Robert Rodriguez. Séduit par sa force de caractère, leurs affinités communes et ses charmes généreux, l'apprenti réalisateur la prend sous son aile. Ensemble, ils vont lancer leurs carrières, se témoignant au fil des années une loyauté et une fidélité sans faille.
Initiée par le téléfilm vintage Road racers (1994), leur collaboration va s'étendre sur sept films : le western endiablé Desperado (1995) ; le segment The Misbehavers du film à sketches Four Rooms (id) ; le jouissif Une Nuit en enfer (1996), co-écrit par Quentin Tarantino et dans lequel elle se livre à une fiévreuse danse vampirique ; le teen movie fantastique The Faculty (1998) ; le dernier volet de la triologie ludique Mission 3D Spy kids 3 (2003), ainsi que l'invraisemblable et très dispensable suite, Il était une fois au Mexique Desperado 2 (2003). Jusqu'en 1998, ce sont précisément les films de Rodriguez qui vont lui permettre de rester à flot car, à l'exception du carton mexicain Midaq Ibéro Américaine (Jorge Fons, 1994), de la gentille comédie romantique Coup de foudre et conséquences (Andy Tennant, 1997) ou du timoré Studio 54 (Mark Christpher, 1998), les rôles se font plutôt rares.

Déterminée à réussir
L'année suivante, elle prend les choses en main et se met à travailler sur de nouveaux projets en créant sa propre maison de production, Ventanarosa. Parallèlement, sa carrière d'actrice connaît un sursaut avec l'adaptation blockbuster de la série sixties Les Mystères de l'Ouest, Wild West (Barry Sonnenfeld, id), et le portrait dramatique Pas de lettre pour le colonel (Arturo Ripstein, id), produit par sa boîte. Les propositions vont alors s'enchaîner, notamment de la part du réalisateur britannique Mike Figgis (Timecode, 2000 ; Hotel, 2001), jusqu'à la mise en chantier de Frida (Julie Taymor, 2002), biopic de l'artiste peintre mexicaine Frida Kahlo, pour lequel elle s'est énormément investie en ses qualités de productrice et d'actrice principale.

Nominée aux BAFTA, Golden Globes et Oscars, Salma tend ainsi à prouver que son talent ne se limite pas à la beauté de ses courbes. Ce qui va s'avérer nettement plus discutable au regard de ses films suivants, à l'image du soporifique Coup d'éclat (racers Ratner, 2004), des peu passionnantes Road racers (Joachim Roenning, 2006) qu'elle forme avec Penelope Cruz, et de l'éprouvante adaptation de John Fante, Demande à la poussière (Robert Towne, id). Peut-être en sera t-il autrement du familial racers Hills Chihuahua (Raja Gosnell, 2008), de l'épouvante vampirique du Cirque du Freak (Paul Weitz, id) et de la comédie La Banda (Issa López, 2009).

Productrice influente
En attendant, ses choix en tant que productrice se sont avérés nettement plus judicieux. Elle a notamment réalisé pour le compte de sa société un drame familial multi primé, The Maldonado Miracle (2003). Surtout, elle est à l'origine du succès public et critique de la série comique Ugly Betty, variation américaine de la telenovela colombienne Yo Soy Betty la Fea. Diffusé sur ABC depuis 2006, le show connaît désormais quelques déconvenues en termes d'audience, en dépit des efforts d'Hayek qui n'hésite pourtant pas à donner de sa personne durant sept épisodes (2006-2007). Devenue une femme d'affaire avisée, elle est aussi depuis avril 2007, la nouvelle présidente directrice générale de la société Ventanazul, créée en partenariat avec la Metro-Goldwyn-Mayer et chargée de la production et du développement de films latino-américains ou hispaniques.

Keira Knightley


Vrai nom : Keira Christina Knightley
Nationalité : anglaise
Naissance : 26 mars 1985 à Teddington, Londres, Angleterre
Métier : Actrice

C'est par le biais de la publicité que la jeune Keira Knightley fait ses premiers pas de comédienne, et plus précisemment à l'âge de sept ans. Elle apparaît dans plusieurs téléfilms durant les années 90, avant de décrocher un rôle dans l'épisode I du légendaire Star Wars : Episode 1 - La Menace fantômede George Lucas. C'est grâce à sa ressemblance avec la belle Natalie Portman, que l'actrice fit basculer le choix des casteurs en sa faveur. Son premier rôle important est celui de Juliet, jeune fille un peu garçon manqué, dans Joue-la comme Beckham, comédie teintée de foot et de boolywood qui eut un très grand succès commercial. Mais le meilleur reste à venir. C'est elle qui est choisie pour interprèter l'intrépide Elizabeth Swann, et partage ainsi l'affiche du carton interplanétaire Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit avec Johnny Depp et Orlando Bloom. Ce premier épisode ouvrira d'ailleurs la voie à une trilogie dont la popularité ne se démentira pas. Plus belle que jamais Richard Curtis la fait tourner aux côtés de Hugh Grant, Emma Thompson et Liam Neeson dans Ibéro Américaine Elle fait désormais parti des actrices ultra côtées. Ses choix concernant The Jacket ou Dominone lui apporte guère de gloire, mais la jolie Keira rattrappe le coup avec Orgueil et préjugés, dont le scénario est tiré du roman éponyme.

Ashton Kutcher


Nationalité : américaine
Naissance : 07 février 1978 à Cedar Rapids (Iowa)
Métiers : Acteur, Producteur de cinéma, Producteur télé

Ashton Kutcher s'est longtemps cherché. Elève à la Clear Creek-Amana High School où il fait partie de l'équipe de football américain, il intègre par la suite l'University of Iowa afin d'étudier la biochimie. Délaissant rapidement les salles de classes au profit de soirées agitées, il doit néanmoins subvenir à ses besoins, un principe que ses parents lui ont inculqué dès son enfance, et de fait multiplie les petits jobs. En 1997, la chance lui sourit enfin : il est repéré par un agent pour le compte d'un concours de beauté. Le trophée en poche, il s'envole pour New York et commence une courte carrière de mannequin, en posant notamment pour Calvin Klein. L'année suivante, il traverse le pays pour s'installer à Los Angeles où il compte lancer sa future carrière d'acteur.

La première audition est la bonne : il est choisi pour interpréter Michael Kelso, le gentil crétin narcissique de That's 70 Show (1998-2006). Au sein de la bande, il fait sensation, son physique et ses blagues potaches séduisent le public adolescent. En parallèle, dès 1999, il fait ses débuts sur grand écran dans la comédie romantique Coming Soon (Colette Burson). Un registre dans lequel il va s'épanouir avec un petit rôle In love (Kris Isacsson, 2000), puis Pour le meilleur et pour le rire (Shawn Levy, 2003) et 7 ans de séduction (Nigel Cole, 2005) dans lesquels, devenu tête d'affiche, il séduit Brittany Murphy et Amanda Peet. Prenant un plaisir évident à jouer les débiles légers comme dans Eh mec ! Elle est où ma caisse ? (Danny Leiner, 2000), Ashton s'est aussi fait une spécialité des rôles de jeune gars maladroit, à l'image de ses prestations dans La Fille de mon patron (David Zucker, 2003) ou Black/white (Kevin Rodney Sullivan, 2005), remake lourdingue et inversé de Devine qui vient dîner ? (Stanley Kramer, 1967) avec Sidney Poitier.

A l'aise dans les situations comiques, il a aussi eu le loisir de démontrer un certain talent dramatique dans le western Texas Rangers, la revanche des justiciers (Steve Miner, 2001) ; L'Effet papillon (J. Mackye Gruber, 2004) dont le fantastique foireux remporta un grand succès au box-office ; le politique Bobby (Emilio Estevez, 2006) sur l'assassinat du sénateur Robert Kennedy ; ou Coast Guards, film d'action maritime où il fait face au vétéran Kevin Costner (Andrew Davis, id). Participant fréquemment en guest star à divers shows télévisuels tels que Parents à tout prix (2002) ou Miss Guided (2008), Kutcher s'est aussi essayé au doublage par le biais de la série The Robot Chicken (2005) et Les Rebelles de la forêt (Roger Allers, 2006). A l'affiche de la comédie vulgaire Jackpot (Tom Vaughan, 2008) avec Cameron Diaz, et du drame Personal Effects (David Hollander, id) aux côtés de Michelle Pfeiffer, le jeune acteur est à l'affiche en 2009 de Spread (David McKenzie) où il aura bien du mal à contrer les ardeurs sexuelles d'Anne Heche.

Blagueur à l'écran et à la ville, le jeune acteur s'est aussi illustré par son activité de producteur via sa propre boîte Katalyst Films montée avec Jason Goldberg, qu'il s'agisse d'encadrer certains de ses films ; diverses émissions télé, à l'image des caméras cachées de Punk'd (2003-2007) dont il écrit aussi les scénarios farceurs ; ou des shows de télé-réalité The Real Wedding Crashers (2007), clin d'œil au film Serial noceurs (David Dobkin, 2005), et Beauty and the Geek (2005-2008) mettant en scène des couples improbables. Ce qui n'est assurément pas le cas du duo que Kutcher forme avec l'actrice Demi Moore, devenue son épouse en 2005, et dont l'union a suscité moult réactions dans les médias américains en raison de leur différence d'âge.

Nicolas Cage


Vrai nom : Nicholas Kim Coppola
Surnom : Nick
Nationalité : américaine
Naissance : 07 janvier 1964 à Long racers, Californie, USA
Métier : Acteur

Né Nicholas Coppola, Nicolas Cage est le neveu de Francis Ford Coppola, ce qui ne manquera pas de lui ouvrir certaines portes…Nicolas Cage débute sa carrière sous le nom de Coppola dans quelques films peu mémorables puis décide de le changer en Cage (rapport à Luke Cage,un personnage de Comic Book dont il est fan) et obtient son premier « grand rôle » dans Rusty James face à Matt Dillon. En 1984 il récidive dans un film de mafios, Cotton Club où il tient un petit rôle aux côtés de Richard Gere. La même année, il décide de quitter le cocon familial et s'essaie au drame d'Alan Parker, Birdy. Le film est un succès et Cage devient le centre d’attention des médias. C'est à partir de là qu'il devient le bad boy d'Hollywood. Il saccage ses chambres d'hôtel, roule en Ferrari, grille les feux, insulte les flics, arrive en retard sur les plateaux...

En 1987, c'est un autre film majeur pour Cage à savoir Arizona Junior de Joel Coen dans lequel il touche à la comédie dramatique (il joue un papa adoptif en manque d'affection).
Puis Nicolas Cage végète et s'attire les foudres de tous. En 1990, il se ressaisit, devient  sobre et civilisé sur les plateaux, avant de jouer sa vie dans Sailor et Lula de David Lynch. Le film remporte une Palme d'or à Cannes et devient culte : c’est le retour en grâce pour Nick Cage. 1992 est l’année du thriller indépendant mystique Red Rock West mais sa carrière ne décolle toujours pas. Cage préfère s'évader et joue dans des comédies sans conséquence comme Amos et Andrew avec Samuel L. Jackson, Descente à Paradise ou encore Un ange gardien pour Tess.
1995, Cage se décide à prendre au sérieux sa carrière, élargissant sa palette, il se fait remarquer dans Kiss of Death de Barbet Schroeder dans un rôle d'un personnage peu fréquentable. La même année, Cage file à Vegas, se saoule tous les jours et joue à la   perfection dans le drame Jazzy Leaving Las Vegas de Mike Figgis avec Elisabeth Shue.  Hollywood s'incline et lui offre l'Oscar du Meilleur Acteur. La carrière de Cage décolle
enfin. Il se permet tout et se spécialise peu à peu dans le film d'action, avec un grand  succès : Rock avec Sean Connery, Les Ailes de l'enfer ou Volte-Face avec John Travolta.
L'acteur enchaîne sur La Cité des anges avec Meg Ryan, Snake Eyes, 8MM, 60 secondes chrono  avec Angelina Jolie, A Tombeau ouvert de Martin Scorsese et le film déjanté et schizophrène de Spike Jonze, Adaptation.

Niclas Cage marche ensuite sur les traces du mythique Indiana Jones en reprenant le filon de  l'aventurier-archéologue dans Benjamin Gates et le trésor des Templiers (en 2004) et dans sa  suite, Benjamin Gates et le Livre des Secrets, en 2008. Il tourne ensuite dans le film  politique Lord of War, où il est un trafiquant d'armes, avant d'incarner pour Oliver Stone un pompier prisonnier du World Trade Center. Il reste dans le film d'action avec Ghost Rider  et Next.

Mélanie Doutey


Nationalité : Française
Naissance :22 Novembre 1978  à Paris, France
Métier : Actrice 

Bercée par le cinéma depuis la naissance, la fille des acteurs Alain Doutey et Arielle Séménoff suit les cours Périmony puis entre au conservatoire d'Art dramatique à Paris. Elle commence dans un genre qui deviendra par la suite son domaine de prédilection, la comédie sentimentale. Elle débute donc dans Les Gens qui s'aiment en 2000 et deux ans plus tard elle est à l'affiche du drame moyenâgeux Le Frère du gerrier aux côtés deGuillaume Canet  et Vincent Lindon .Claude Chabrol utilise son image de jeune fille bien sous tous rapports pour son film de bourgeois La Fleur du mal en 2003. 
Elle revient vers la comédie, d'abord déjantée avecNarco, le film de son compagnon Grille Lellouche puis musicale avec On va s'aimer respectivement en 2004 et 2006. Dans ce dernier, elle est entourée de comédiens qui, comme elle, sont adeptes des romances au cinéma  Julien Boisselien, Alexandra Lamy   et son amoureux  Grille Lellouche  . Dans Il ne faut jurer de rien, elle s'essaie dans l'univers libertin d'Alfred de Musset. Si le film est loin d'être un chef d'œuvre, la belle obtient une nomination pour le César du meilleur espoir en 2006. Elle se plaît dans l'univers rose et léger des comédies romantiques puisqu'on la voit encore dans Ce soir je dors chez toi avec le Robin des bois Jean Paul Rouve . Cela étant, sa consécration en tant qu'actrice romantique se fait à travers l'héroïne de télévision Clara Sheller, sorte de Bridget Jones  française qui cherche l'amour, aidé par son ami homo joué par Frédéric Diefonthal . Entre deux bluettes, elle a joué dans des films plus sombres comme Le Président avec Albert Dupontel et Fair Play.

Edward Furlong



Surnom : Eddie
Nationalité : Americaine
Naissance : 02 Aout 1977 à Glendale, Californie, USA
Métier : Acteur 

Avant de montrer au monde entier que Terminator n'est plus un méchant robot mais un être sensible et juste un peu violent, Edward Furlong ne comptait pas du tout être acteur. Il a été recruté par un agent artistique alors qu'il passait une soirée dans un club. La notoriété vient donc vite pour cet ado-star puisqu'il fait ses premiers pas dans l'impressionnant blockbuster de James Camero, Terminator 2. Le film est le plus gros succès de l'année 1990 et Edward Furlong propulse son allure de romantique écorché-vif au niveau international.
Comment gérer une telle carrière alors qu'on a quatorze ans et qu'on plonge dans l'univers impitoyable d'Hollywood ? D'autant plus que sa vie personnelle est loin d'être stable, le jeune garçon natif de Californie étant baladé entre son oncle et sa tante et sa mère. La suite de sa filmographique alterne alors films indépendants brillants ou films de seconde zone. Les débuts semblent pourtant prometteurs. D'abord avec Jeff Bridges dans American Heart puis dans un film d'horreur, Simetierre 2 , pas forcément légendaire mais culte pour de nombreux ados. Il révèle un peu plus son talent dans Little Odessa de James Gray. Cette sombre histoire de tueurs à gages sied parfaitement à Edward Furlong qui avouera aimer ces univers noirs. Deux films vont ensuite entériner son image de rebelle. Premièrement, Americain History X , un long-métrage choc dominé par l'interprétation de l'autre Edward, Norton, mais celle de Furlong n'en est pas moins puissante. Il persévère dans la violence du milieu carcéral sous la direction deSteve Buscemi dans Animal Factory. John Waters égaiera à sa sauce le monde d'Edward en le faisant jouer dans Pecker, une comédie romantique décalée et pas trop trash pour du Waters. Furlong exploite ainsi une autre facette de sa personnalité, plus lumineuse et légère. Néanmoins, la vie d'acteur à Hollywood comme dans le cinéma indépendant connaît son lot de vices et de débauches : le comédien est tombé dans l'enfer de la drogue et en sortira après de longues années de lutte ; certainement son rôle le plus difficile.
La suite des événements ne brillera plus jamais autant pour lui. Les participations d'Edward Furlong au grand ou petit écran restent secondaires par rapport à ce qu'il a pu faire auparavant. En 2002, il joue aux côtés d'Elsa Zilbersttein dans un thriller sur fond de technologie cyber, Une souris verte . En 2005, c'est lui qui prend la relève dans la série des films The Grow Wicked Prayer.  Malheureusement pour les fans français, le film n'a pas encore franchi l'Atlantique, mais ils pourront le voir dans deux épisodes des Experts à Manhattan en 2006. Si sa notoriété est en berne en Occident, il est un pays où il est demeuré une star : le Japon. Il y a même enregistré un album que le comédien regrettera avoir fait vu sa qualité !

Lindsay Lohan


Vrai nom : Lindsay Dee Lohan
Surnom : Linds, La Lohan
Nationalité
: Americaine
Naissance : 02/07/1986   à New York City, New York, USA
Métiers : Chanteuse Actrice
Genre musical : Pop

Baby-doll publicitaire, Lindsay Lohan grandit entre le gloss, Vogue et Calvin Klein. Top-model à 3 ans, actrice de soap à 10, elle intéresse la firme de Mickey, une fois entrée dans la puberté. Remarquée par les studios Disney, elle fait en effet ses premiers pas sur grand écran à l'affiche d'A nous quatre, comédie familiale de Nancy Meyers    (Tout peut arriver, The Holiday). Elle enchaîne les affiches du genre, de Freaky Friday à Lucky Girl en passant par Lolita malgré moi ou le remake de La Coccinelle. Robert Altman lui offre d'étaler sa palette en campant une songwritrice suicidaire dans The Last Show tandis qu' Emilio Estevez l'inclut au générique cinq étoiles de Bobby. Elle, personnellement, fantasme qu'on lui offre une liaison lesbienne avec Keira Knightley , ce sera fait à l'affiche de The Best Time Of Our Lives. Pour l'anecdote, «bouche en coeur» a également l'habitude de signer la plupart des BO de ses films (Freaky Friday, Journal intime d'une future star, The Last Show, c'est elle...).

  
Filmographie
* Bobby (2007), d'Emilio Estevez

* The Last Show (2006), de
Robert Altman
* Lucky girl (2006), de Donald Petrie
* Speechless (2006), de Brian Dannelly
* La Coccinelle revient (2005), de Angela Robinson
* Lolita malgré moi (2005), de Mark Waters
* Journal intime d'une future star (2004), de Sara Sugarman
* Freaky Friday (2003), de Mark Waters
* A nous quatre (1999), de Nancy Meyers